Saint-Pourçain-sur-Sioule. Non, les sciences ne sont pas réservées aux garçons. La preuve par l’exemple, c’est le principe de la rencontre avec l’association “Elles bougent” pour prouver aux lycéennes que le domaine scientifique n’est pas l’apanage des hommes.

Le CDI du lycée Blaise-de-Vigenère a organisé une rencontre entre 35 lycéennes de 1 ^re et terminale (spécialités physique-chimie et SVT) et sept marraines de l’association “Elles bougent”, dont la vocation est de renforcer la mixité dans les entreprises des secteurs industriels et technologiques.

Les objectifs de cet événement étaient de promouvoir l’ingénierie et les métiers techniques et de l’industrie auprès des filles, de les sensibiliser aux carrières scientifiques et technologiques grâce aux témoignages d’ingénieures et de techniciennes et de leur donner de l’ambition dans leur parcours professionnel dans ces milieux encore majoritairement masculins.

Dans un premier temps, une brève présentation de la répartition des élèves dans les filières scientifiques au lycée et post-bac en fonction de leur genre et au niveau national a permis de contextualiser la rencontre en mettant en évidence un déséquilibre criant. A Blaise-de-Vigenère, cette tendance se retrouve : on ne compte cette année que 6 filles sur 25 élèves de spécialité physique-chimie en terminale.

Dans un second temps, les intervenantes ont présenté l’association et leur parcours avant d’échanger avec les élèves sous forme de tables rondes. Les marraines de l’association qui sont intervenues sont Claire Mérigot (entreprise Spie Citynetworks, Saint-Pourçain), Juliette Breha, Marie-Paule Patillot, Anne-Laure Grimbert et Léonore Moulun (ingénieures chez Michelin), Elodie Laille et Lena Chenaix (technicienne et ingénieure chez Safran à Montluçon).

Proposer aux lycéennes ces exemples de femmes aux parcours divers semés de réussites et d’échecs était un moyen de leur offrir des modèles auxquels s’identifier.

Par cette rencontre, l’établissement a voulu souligner que l’égalité hommes-femmes demeure un combat à défendre et chacune doit pouvoir suivre pleinement ses désirs en matière d’orientation quelle que soit la filière envisagée.